mardi 30 août 2016

Orfeo de Richard Powers

Descriptif éditeur

Le plus beau roman sur la musique depuis…
Le temps où nous chantions.



Un soir, la police sonne à la porte de Peter Els, un compositeur solitaire à la vie bien rangée. La Sécurité nationale veut l’entendre à propos d’une infection bactériologique suspecte dans un hôpital voisin. Bien qu’il n’ait rien à voir avec cette affaire, Peter, affolé, prend la fuite. Et la rumeur commence à enfler, relayée par Internet et les médias, on le soupçonne d’être un terroriste. En quelques jours, sa vie bascule. Durant son long voyage à travers le pays, Peter va mettre à profit cette mésaventure pour renouer avec toute la puissance de son art, qu’une existence trop tranquille avait émoussé.
Après Le temps où nous chantions, Richard Powers revient ici à son amour passionné de la musique et fait défiler toute la bande-son du xxe siècle. C’est une véritable fugue qu’il nous offre. Fugue au sens musical du terme. Fugue pour échapper à une société de surveillance qui ne nous laisse d’autre choix que de devenir clandestins. Fugue dans le passé où se trouvent, peut-être, les solutions à un présent problématique. Fugue face à la mort qui, inexorablement, se profile… Avec ce portrait d’un homme littéralement hanté par la musique, Powers donne à ses thèmes de prédilection une ampleur inégalée et s’impose comme l’un des romanciers les plus fascinants de la littérature américaine.


La fiche du livre sur le site de l'éditeur (cherche midi) et sur Babelio.

Ma critique 

Disons-le de suite, je n'ai pas aimé Orfeo. J'ai même été très déçue parce que j'avais beaucoup aimé d'autres roman de cet auteur, notamment le temps où nous chantions qui était un vrai coup de coeur.

L'idée de l'intrigue était intéressante, et scientifiquement bien renseignée. Malheureusement, le roman tombe à plat en delayant son propos dans une poursuite sans course et sans intérêt et dans des souvenirs de vie sans pertinence.

Le personnage principal est un musicologue compositeur un peu fou qui voit de la musique partout et ça c'est chouette. Mais en fait, le livre ne le dit même pas tellement mieux que ça. Ou plutôt, c'est par moment plutôt bien dit et ça finit par ressortir avec une bonne nettement au milieu d'un texte insipide au style assez plat - mais pas facile pour autant -, entrecoupé de brèves incompréhensibles jusqu'à la fin et qui alors révèlent un mystère décevant.

On parcourt le monde de la musique - pas de la musique populaire, mais de la "grande" musique d'orchestre, d'opéra ou que sais-je - de la seconde moitié du vingtième siècle. Le propos est bien renseigné mais est présenté sans sel, sans apporté d'éléments dramatique ou littéraire.

Bref, une grande déception.

Ma note : 2/5, parce qu'il y a de bonnes idées. Dommage, ça ne fait pas un bon roman.

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