mardi 30 août 2016

Il se passe des choses, tome 1 de Guillaume Chauchat




Descriptif éditeur


Un vagabond chantant du blues, un couple d’amoureux sur un banc, un suicidaire au bord d’une falaise… Courtes saynètes, poésies visuelles, personnages qui se croisent et se recroisent pour former la toile de fond du livre : l’introduction s’achève, le récit peut commencer.
Un enfant est dans son lit, à la veille de ses sept ans. Demain, son père l’initiera au rituel qui fait la fortune de sa famille depuis deux cent ans : une formule magique ardue, un louis d’or qui se multiplie… La pression est grande sur les épaules du petit bonhomme. Souhaitons-lui d’éviter le désastre ! Qu’adviendrait-il de lui s’il n’y arrivait pas ? Ou pire, si, par quelque étrange hasard, il n’arrivait à rien d’autre que de transformer l’or en caoutchouc ?

Il se passe des choses est le premier mouvement d’un triptyque élégant et délicat sur le poids du destin familial. On y découvre le travail de Guillaume Chauchat, dessinateur virtuose dont l’économie de moyens souligne avec force la justesse et la sensibilité de ses lignes épurées, dans la lignée d’un Steinberg ou d’un Sempé. Personnages attachants, drôlerie des situations et poésie fugace construisent son univers fin et cocasse.

Fiche du livre sur le site de l'éditeur (éditions 2024) et sur Babelio.

Ma critique 

C'est une BD très étrange, dans un style assez dépouillé et onirique.

Le personnages sont dessinés par quelques traits tout en rondeur, un peu façon construction au fil de fer, et cette analogie est apparemment voulu avec son côté déformable. Les décors sont également très sobre (un arbre, un banc,...) quand ils sont existants.

Plusieurs personnages traverses ce récit : on les voit passer, parfois repasser, et il se passe des choses, parfois très ancrées dans le quotidien totalement loufoque ou même fantastique. 3 bouts de récits "principaux" co-existent, entrecoupés d'autres scènes plus ou moins suivies. Une de ces histoires se comprends assez bien, pour les autres c'est un peu plus flou. Il se passe des choses certes, mais quoi ? Peut-être que les tomes suivants expliqueront mieux les liens entre ces scènes.

Il y a pleins de pages sans textes, puis des histoires pleines de textes. Une chanson avec une écriture particulière, aussi.

Au final, l'impression globale est très déroutante, avec un certains charme onirique qui nous balade de page en page sans que l'on ait a spécialement rechercher du sens partout. Ou alors je l'ai loupé.
J'ai plutôt apprécié le voyage, mais je reste tout de même circonspecte. J'ai peut-être pas l'esprit assez artistique.

Dans tous les cas, merci à Babelio et à 2024 pour ce cadeau via l'opération Masse Critique !

Ma note : 2,5/5

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