vendredi 27 mai 2016

Ne t'éloigne pas de Harlan Coban



Descriptif éditeur :

Aujourd’hui parfaite mère au foyer de banlieue, Megan cache un sombre passé de strip-teaseuse. Il y a 17 ans, elle n’a eu d’autre choix que de fuir, de peur d’être accusée du meurtre de l’homme qui la harcelait. Aujourd’hui sa jeunesse la rattrape. Son petit ami de l’époque, qu’elle a toujours cru coupable, vient d’être agressé. L’affaire est relancée...

Megan est une mère et une épouse modèle, qui cache une sulfureuse jeunesse – une vie excitante qu'elle a dû abandonner 17 ans auparavant. Ray est un paparazzi qui regrette son statut de photo-reporter et sa gloire d'antan, volatilisés à la suite d'un drame 17 ans auparavant. Broome est un commissaire obsédé par une vieille affaire : Stewart Greene, disparu à la sortie d'un club d'Atlantic City, 17 ans auparavant. Une nouvelle disparition – même lieu, mêmes circonstances – et quelques photos anonymes vont venir réveiller les crimes passés et révéler, derrière les blanches palissades, l'envers du rêve américain.

Sur le site de l'éditeur
Sur Babelio 

Ma critique :

 C'est la première fois que je lis un livre d'Harlan Coben, et j'ai choisi ce titre par pur hasard : j'avais oublié de prendre un livre pour aller prendre de métro, et je l'ai choppé à la va-vite sur le chemin.

C'est un roman facile à lire, plutôt prenant mais dont je n'étais pas non plus impatiente de reprendre la lecture ou d'avancer dans l'histoire (sauf vers la fin bien sur, ce n'est pas un thriller complètement raté !).

L'histoire vu de très loin est très classique : des disparitions en séries à un moment déterminé de l'année, des passés troubles sur lesquels on ne revient pas, des gens dangereux qui rodent. D'un peu plus près il présente un peu plus d'originalité, notamment sont personnage principal : une mère de famille respectable avec un passé de strip teaseuse qui n'est pas vu comme une expérience traumatisante. Sur le début de roman c'est ce que j'ai beaucoup aimé, pour une fois on voit ce genre de métier dépeint autrement que purement négativement et il présente même des femmes qui aime le sexe et la vie légère sans qu'elles soient pour autant folles ou traumatisées. Enfin !

Du coup la noirceur et le côté moche de ce monde est un peu mis sous le tapis rapidement mais refera surface dans le roman. Les fautes morales continuent cependant à se situer vers les abus et le manque de respect humain et pas sur le côté "la débauche c'est mal".

L'histoire se développe petit à petit mais j'ai trouvé qu'elle manquait un peu de souffle, d'intrications, de suspens ou de profondeur. Le rythme manque un peu par moment. Peut-être que le roman tire un peu un longueurs là où ce n'étaient pas nécessaire, du coup on se noie par moment dans les états d'âme de certains personnages, qui donne un côté lourd et répétitif qui dénote avec le genre.

Surement à cause de ces longueurs, j'avais deviné certains éléments avant la fin. Cependant il me manquait encore les révélations finales pour que tout colle.

Un petit thriller assez sympa, qui a le grand mérite de sortir un peu des carcans bien-pensant mais pas le page-turner haletant auquel je m'attendais.
 
Ma note : 3/5

Chronique d'une terre dévastée de Nick Brandt



Descriptif éditeur :


Dernier ouvrage d'une trilogie débutée en 2005, Chronique d'une terre dévastée achève le parcours de Nick Brandt sur les terres d'Afrique de l'Est. Photographiant au plus près les plus majestueux mammifères, le photographe restitue la beauté de la faune africaine.

Sur le site de l'éditeur
Sur Babelio



Ma critique :

C'est un livre de photos ayant pour but d'impliquer les gens - moralement et financièrement - à la préservation des espèce africaines menacées et des écosystème.

Le livre commence par une plutôt longue introduction du photographe qui raconte son parcours et le but de "Big Life Fundation", un organisme lutant contre le braconnage pour la préservation des écosystème. Il explique également quelques trucs technique sur ses photos (appareil et méthode utilisés).  J'ai trouvé par exemple intéressant et touchant - c'est bien le but - de l'entendre parler d'éléphants dont il avait croisé la route à plusieurs reprise sur divers année qui ont finalement été tués par des braconniers. Ce n'est pas désagréable à lire et ça sensibilise sans aucun doute, mais le ton ressemble beaucoup à celui d'un pamphlet appelant au don (c'est d'ailleurs plus ou moins ce que c'est). Bref, pas vraiment poétique mais sans aucun doute informateur et partisan.

Certaines photos se répondent façon hommage à quelque chose en train de disparaître, et c'est beau. D'autres ont le même grain nostalgique sans pour autant présenté quoi que ce soit de dramatique et sont très belles également. Le grand format est très agréable.

Les légendes sont relayée en fin d'ouvrage et on le parcours donc de manière purement émotionnel. Ça fonctionne sans aucun doute. Si par contre vous préférez les ouvrages plus documentaires permettant des réflexions avec du recul, ce n'est pas ça du tout.

Une belle hymne triste donc, qui nous fait entrevoir l'étendue du massacre.