mardi 27 octobre 2015

Petits métiers des villes petits métiers des champs de Fabienne Reboul-Scherrer



Descriptif éditeur : 

C’est tout un pan de notre histoire et de notre patrimoine qu’on redécouvre entre nostalgie et émotion. 
Si certains « petits métiers », tels les chiffonniers ou les marchands de marrons chauds, existent toujours, d’autres ont totalement disparu : le ramasseur de mégots, le bagotier et le tambour de ville ne sont plus que des souvenirs. De très nombreux documents (dont une grande partie en couleur) nous permettent d’imaginer la vie quotidienne de ces « gagne-petit » : photographies d’époque, tableaux, gravures, illustrations…


Contexte - J'aime ma bibliothèque : 

Voila un livre emprunté à ma bibliothèque. Elle est pleine de beaux livres plus ou moins abordable de ce type, et je trouve ça génial. C'est un genre que je lis beaucoup au toilettes, parce que le format catalogue s'y prête bien. Ca permet de s'intérresser à des sujets variés au petit bonheur la chance de ce qui nous tombe sous la maison parmis les nombreux rayonnages. Comme ça j'ai déjà lu des livres sur les expression française ou les mots venus de l'étranger, sur les créatures imaginaire, des beaux livres de photos (mais j'ai pas fini), et prochainement pleins d'autres j'espère !

Là, c'était ma première incursion dans le rayon "fond thématique - Histoire ouvrière". Et globalement chaque [période indéterminée] ils ont une selection de livres sur un thème donné (les ruines, le Brésil, père et fils,..) à l'entrée contenant des livres de toutes sortes qui ont l'air chouette. (Mais chaque fois je regarde après avoir déjà pris trop de livres).

Et je la trouve agréable et bien agencée, donc même quand ya du monde (le mercredi après-midi) on en a pas vraiment l'impression. Et ils ont l'air pas mal en langues étrangères. 

Une part significative de mes lectures en viennent. 


Ma critique : 

Ce livre est un grand (et plutôt gros) catalogue très illustré. Classé par chapitres thématiques, on y découvre des petits métiers, le plus souvent à raison d'un à trois paragraphe par métier présenté, même si certains méties ou catégories de métiers ont le droit à des introduction plus longues. le livre couvre toutes sortes de métiers ou de petit boulot complémentaire. 

Chaque double page comporte en général une illustration pleine page et une ou deux illustrations un peu plus petites. Ce sont des reproduction de tableau, de cartes postales ou de photographie représentant les métiers évoqués avec plus ou moins de réalisme. Leur style est très varié, ce qui est assez plaisant. 



Le livre est poctué de citations de romans classiques, souvent associées aux illustrations, à propos du métier représenté. Je les ai en gééral beaucoup appréciées : elles sont à propos et mettent un peu de couleur et de personnalité dans ce qui est un catalogue un peu froid.

Parce que oui, le ton est globalement descriptif. C'est plutôt bien écrit mais avec distance, rendant le tout en peu lassant si on fait plus que le feuilleter une fois de temps en temps (ce à quoi il se prette très bien). Autre regret, si le contexte sociale est souvent ébauché, il est rarement question du devenir de ces métiers, et jamais de la manière dont ils se sont transformés ou maintenus dans notre société actuelle. C'est dommage, c'est un sujet qui m'intéressé.

Globalement, un beau livre intéréssant mais moins "rigolo" que ce que je pensais.


Ma note : 3/5


lundi 26 octobre 2015

Crazy cups de Haim Shafir



Descriptif éditeur :

Dans Crazy Cups, chaque joueur reçoit cinq gobelets en cinq couleurs. A chaque début de tour, une carte combinant cinq éléments reprenant les mêmes couleurs que les gobelets est révélée. Les joueurs doivent alors aligner ou empiler rapidement leurs gobelets afin de reproduire exactement la même disposition que celle des éléments de la carte. Attention, il est important de bien suivre l’ordre et le sens des couleurs ! Dès qu’un joueur a terminé, il appuie vite sur la sonnette. Le plus rapide à réaliser correctement sa série remporte la carte en jeu et c’est reparti pour un tour. Restez bien attentifs et ne perdez pas de vue votre objectif car pour gagner à Crazy Cups, il faut avoir de la suite dans les gobelets !

Fiche sur le site de l'éditeur (Gigamic)

10-15 minutes, à partir de 6 ans, 4 joueurs (seulement)




L'extension Crazy Cups + avec des cartes funs

Extension :

Crazy Cups a une extension, Crazy Cups +, assez indispensable pour les fans sur jeu comme moi ! On a maintenant quelques autre figures à réaliser, par exemple deux piles de gobelets. On introduit aussi des cartes avec des devant-derrière et des disposition en rond. Ca permet de rendre le jeu un peu moins répétitif et plus surprenant.

Et elle permet de jouer à 6, ce qui est utile pour se genre de jeux !

Les boosters d'extension vendues à Essen (et oui, Gigamic a traduit Speed Cups par Crazy cups)

Et à Essen j'ai récupéré les minis extension "Fan-Edition" qui apporte quelques nouveauté - comme certaines carte ou le sens des gobelets importe - et des style de dessin un peu croyonné qui permette aussi d'augmenter la surprise à chaque carte. C'est un peu inégal par contre.

Bon, avec tout ça ça fait un tout petit jeu plutôt cher (je dois en être vers 40€ en tout...) mais pour un jeu que je sors tout le temps à chaque occasion, pourquoi pas.




Ma critique :

C'est un jeu que j'adore ! Un de mes jeux de rapidité favori (avec Bazar bizarre). Les règles n'ont quasiment pas besoin d'être expliquées et les parties sont très courtes (même avec les extensions). Il y a un plaisir de manipulation des gobelets assez évident, en tout cas pour moi. Et il faut comprendre les cartes, voir les retournere mentalement quand elle ne tombent pas face à vous. C'est pas de la réfexion très poussée mais c'est mignon.

J'ai la réputation d'être invinsible, mais c'est surtout que je connais très bien le jeu et que je joue sans cesse avec des joueurs qui le connaissent moins (enfin, je suis pas mauvaise non plus).

En soirée jeu d'asso c'est top, ça permet de lancer une table autonome super rapidement en attendant d'autres personnes.

Ma note : 10/10


Mr House de Adam Kałuża


Ma critique : 

C'est un jeu plutôt agréable, où l'on va faire différentes actions pour une sorte de mise cachée nous permettant de passer devant les autres où pas. Pour cela on a des pions que l'on pose en cachant la valeur sur les cases du plateau, sachant qu'il faudra poser tous ses pions, et de manière connexe. Les différentes actions nous permettent de récupérer matériaux ou bonus, que l'on transforme ensuite en éléments de construction qui vont former une maison. Le jeu comporte finalement bien peu de tours et d'actions, et on a l'impression d'avoir à peine fait le minimum à la fin de la partie, ce qui donne une petite tension sympa mais un peu surprenante.

A la fin de la partie, on compte les points de manière assez tordues. Notamment il y a pas mal d'éléments nécessaire pour ne pas être éliminé, et avoir commencer un type de pièces sans pouvoir la finir peut être assez fatal. Et l'on peut être bloqué pour ça par les autres joueurs ou juste parce que le type d'éléments que l'on visait sort en très peu d'exemplaires ce tour-ci.

Le tout n'est pas désagréable mais pas remarquable. La mécanique un peu simpliste et pas très originale est mélangée à un décompte tarabiscoté qui fait que l'on doit se rappeler qu'on constamment les règles pendant la partie.

Deux versions de règles existent. J'ai joué à l'avancé. La version plus simple à un décompte nettement plus logique mais semble pour le coup manquer cruellement de tension, sur un fond désepéremment classique.

Bref, ce n'est pas un mauvais jeu mais il s'efface complètement devant d'autres vrais bons jeux.

Ma note : 4/10

Automobile de Martin Wallace


Ma description :

Automobile est un jeu de gestion financière, où l'on investit dans le développement de nouveaux modèles et la production de voitures pour en retirer le meilleur profit. On joue en 4 grands tours, pendant lesquels chacun va réaliser 3 actions principales. Il y a des inconnues sur la demande de voiture de tel ou tel type (bas de gamme, moyen de gamme ou de luxe) et quelques mécanisme permettant de vendre sur un marché parallèle (les vendeurs) ou de couper l'herbe sous le pied des autres grâce à des pub ou des promotions qui permettront d'écouler ses voitures plus vite que les autres. Mais attention, on peut récupérer des cubes noire de perte, correspondant aux frais de gestion pour nos usines obsolètes ou les voitures invendues.

L'aspect historique est agréablement présent (ce qui est un peu toujours le cas avec Martin Wallace), et le matériel assez chouette avec de jolis billets (ce qui est rarement le cas avec Martin Wallace)

Le jeu dure environ 2h, et si la boîte prétend qu'il est jouable à 3 , moi je dis qu'il est plutôt de 4 à 5 joueurs, qui ont envie de se lancer dans un jeu plutôt gros et complexe, avec un peu de règle sans être un mastodonte. Bref, le fameux format jeu de gestion 2h.


Ma critique :

C'est un de mes jeux favoris (et à M. Hum aussi). C'est plein de tension, avec des vrais choix et de la concurruence à tous les coins de rues. Attention, le jeu peut-être un peu vexant : ce n'est pas rare de voir des joueurs finir moins riche que ce qu'ils n'ont commencé pour leur première partie (et même des fois un peu après, lors de parties spécialement aggressives). Il y a finalement assez peu d'option de jeu à chaque tour (construire un usine, produire des voitures, envoyer des vendeurs) mais ça suffit à bien faire réfléchir et à avoir sans arrêt l'impression de sacrifier quelque chose pour en obtenir une autre.

Le timing et l'interaction sont omniprésent : on ne peut pas ignorer le jeu des autres, et on peut par exemple tenté d'innonder le marché de voiture au rabais ou piquer le dernier modèle bas de gamme à apparaître avant longtemps, même si là tout de suite on a pas vraiment les fonds pour la rentabiliser franchement. L'ordre du tour - qui dépend du personnage, et donc de l'avantage choisi pour le tour- est important et mérite d'intervenir dans nos reflexion. Le petit bout d'information que l'on a sur le marché global peut faire pencher la balance.

Le jeu est globalement plutôt fluide, chez nous les tours ne sont pas trop longs (mais j'ai entendu des gens se plaindre que ça pouvait être long si les gens cherchaient à calculer au plus près). Pour moi c'est un jeu qui se joue au feeling avec une part de prise de risque et du "boarf, ça va passer... enfin.. j'espère".

Il faut quand même compter les sous et par moment ça peut être un peu pénible : "je produit 2 voiture de luxe à 100, 7 moyen de gamme à 70, 4 bas de gamme à 50 et 11 à 30, je donne 1000 à la banque et je récupère...". Heureusement les calculs les plus complexes ne se produisent qu'une ou deux fois maximum par joueurs. Et généralement à des moment de tension intense où les cerveaux fument un peu partout, du coup je n'est pas l'impression que ça crée des temps morts outre mesure.
Et à 3 ça tourne vraiment pas bien. Mais pour une fois on a un gros jeu qui tourne vraiment bien à 5.

Semaine 5 - On dépile !

12-26 octobre 2015

Dernièrement j'avais laissé s'empiler les livres à finir - car à rendre à la bibliothèque ou juste parce que 5 romans en cours ça veut probablement dire au moins deux de trop - et les jeux à (re)jouer, découvrir ou dont l'envie d'une partie se faisait lancinante depuis longtemps - retour d'Essen et remontage de motivation ludique oblige. Du coup, ces deux drnières semaines (calendaires pas blogales), je me suis forcée à commencer presque pas de nouveaux livre (enfin, à une demie-douzaine près) et j'ai pris le temps de faire plus de jeux. Vous l'aurez compris, le rangement de mon appart a peu avancé.



Côté jeux, j'ai pu ressortir tous mes achats d'Essen ou presque : 
  • Signorie, décidement très sympa et original, j'y voie plus clair à ma deuxième partie (et la troisième ne saurait tardé. Et p'tet bien qu'avec la quatrième vous aurez droit à un article), 
  • Nippon reste un grand coup de coeur avec ses deux nouvelles parties, et avec des règles de plus en plus justes. 
  • une 'tite partie de Between two cities mais depuis j'ai appris les vraies règles (mais c'était bien quand même), 
  • un Saint-Malo en passant, 
  • les boosters de Crazy Cups sont sortis (je ne me lasse pas de ce jeu...) : j'en ai "perdu" une partie pour la toute première fois ! (à eux deux, les deux autres joueurs avaient plus de points que moi), 
  • the pursuit of Happiness est agréable en solo, sans grande surprise pour ce jeu quasi sans intéraction, 
  • Port Royal plus long que dans mes souvenirs, du coup à 5 joueurs c'est trop, 
  • Prodigals Club sort sans arret (4 ou 5 partie depuis Essen), 
  • j'accroche au jeu Catane dés (voir l'article sur le blog), pourtant un peu idiot, 
  • j'ai pu testé et rejouer Ships, les deux fois à deux et j'aime vraiment bien. Même si ya quasiment pas d'élément long-terme a priori. 
  • on vient de tester Bretagne n'a vraiment pas l'air fait pour jouer à deux, donc j'attends une prochaine partie à plus, mais ça a l'air sympa et tendu, 
  • un monde sans fin version cartes qu'on a trouvé vraiment plat, 
  • et on a même fait un caverna avec goodies. 

Pour bientôt : Octo dice a failli sortir mais il attend encore son tour, Il vecchio ne devrait pas tardé à montrer son contenu et pour les deux autres petits jeux de cartes en allemand, j'attends que M. Hum soit motivé pour lire les règles (moi j'ai essayé, j'ai pas encore le niveau). 

J'ai aussi découvert encore d'autres jeux : C.S. file qui me semble vraiment très bon dans le genre on donne des indices thématiques pour trouver à quoi ça correspond, mais avec un traitre qui doit enfumer les autres. Ca m'a plus plu que Mysterium que j'ai également rejoué et que je trouve un peu lassant et mou du genou par moment. Les taxis de la Marne est un mignon petit coop où on subit un peu. Shakespeare est très bon, tendu tout du long. Découvert également Ekö (voir l'article sur le blog), dont M. Hum a gagné un exemplaire lors d'un tournoi au Nid, Cocon ludique. Tenté un timeline Star Wars (pas pour moi, oh surprise), J'ai aussi fini T.I.M.E. stories dont je trouve l'ambiance sympa mais le jeu pas extraordinaire, et très court. Mais très honêtement j'y ai passé un bon moment (mais M. Hum a pas accroché). On a essayé la cigale et la fourmi et vraiment pas été convaincus : du pur bluff sans indice (faut dire on aime pas les jeux de bluff). Et on a pu faire une partie complète de Steam Works, bien sympa avec quelques originalités mais sans être un coup de coeur pour moi (peut-être que la taille des icones qui nuisent à la lisibilité du jeu n'y sont pas pour rien, c'est finalement assez léger et on fini tous dans un mouchoir de poche comme pour la prtie courte, ce qui donne un peu l'impression que quoi qu'on fasse ça revient presque au même. Impressions à confirmer). On a aussi fait un petit essai de début de partie de 7th continent. Finalement, je suis pas sure que ça sois pour moi. En tout cas, pas vraiment sous le charme, j'attendrais de le jouer à sa sortie. 

Et sans oublié quelques jeux moins récents comme Vasco da Gamma, Amytis, Witness ou Automobile

Retour de salon oblige, avec le petite overdose de règles et le "boarf, je crois que je vois comment ça marche" ça donne un sacré nombre un bugs plus ou moins gros sur les parties.





Côté lectures, j'ai terminé pas mal de livres mais peu de romans (j'en ai commencé à la place... va falloir continuer à dépiler)
  • Un été au Kansai de Romain Slocombe (voir l'article du blog), un beau Roman epistolaire sur la seconde guerre mondiale au Japon, vu par un diplomate allemand. Un coup de coeur pour moi, merci aux édition Arthaud et à Babelio pour me l'avoir offert !
  • Nous les menteurs de E. Lockhart un roman "young adult" au thème peut-être un peu éculé mais bien raconté. Mais du coup, et contrairement à ce que l'on m'avait promis, je n'est pas été surprise.
  • Tokyo Sanpo : Promenades à Tokyo de Florent Chavouet, (une sorte de carnet de dessin/voyage) dont on m'avais dit beaucoup de bien, que j'ai dévoré et apprécié (j'aime le trait) mais dont j'attendais encore plus
  • Petites coupures à Shioguni de Florent Chavouet également, une BD dont j'ai adoré le dessin et le style de narration (un peu dans tous les sens), le tout avec une histoire originale et surprenante et une ambiance bien présente (oui, c'est un coup de coeur).
  • Heartbroken chocolatier, tome 9, qui achève cette série de manga très réussie : une vision originale (pour de la fiction) de l'amour fou. Un sojo ni mièvre ni dramatique ni torturé... juste vraiment humain. Je vais probablement faire un article dessus bientôt
  • Detective Conan tome 6
  • Petits métiers des villes petits métiers des champs de Fabienne Reboul-Scherrer , un documentaire façon catalogue très illustré. Sympa mais un peu lassant, et je suis restée sur ma fin à plusieurs reprises (notamment sur comment ces métiers ont évolués)
  • Compter le Monde : La Naissance des Nombres de Nouchka Cauwet, un documentaire/album jeunesse, dont j'ai beaucoup apprécié le côté histoire de la numération et moins celle portant sur "racontant des trucs aléatoire sur chaque chiffre", mais qui est joli et contient pas mal de support différents (petits contes, illustrations, textes documentaires, poèmes,..). L'objet est très agréable et "joyeux".
  • Je t'ai vu ! de Mireille d'Allancé un petit album jeunesse bien sympa lu avec mon petit neveu de 2 ans. 
  • Hansel et Gretel, une version très courte du conte aevc livre + cd audio, mais en allemand pour les étrangers (enfants mais chut). Et j'ai même réussi à comprendre presque tout :)
Globalement, je suis assez contente de ces lectures ! Même si j'en ai encore trop en cours :
  • Un autre petit livre en allemands pour les étrangers, enrichi d'exercices (pas corrigés :( ) et avec CD audio : Die Nachbarn de Cinzia Medaglia et Achim Seiffarth. Ca ressemble à une histoire façon Je bouquine et même dans les exercice c'est très orienté ado (est-ce que tu reste de temps en temps seul chez toi le soir ?). Pas mon support préféré mais je vais essayé d'aller au bout. C'est mon premier texte allemand de plus de quelques lignes.  
  • 200 drôles d'expressions que l'on utilise tous les jours sans vraiment les connaître de Alain Rey (et pleins d'autres), un catalogue expliquant des expressions (vraiment courrantes pour la plupart) avec beaucoup d'humour et de jeux de mots. J'apprécie vraiment bien le ton (et M. Hum qui lit parfois par dessus mon épaule aussi). Merci à Le Robert qui me l'a offert via Babelio ! (pour la modeste contrepartie d'une critique, que vous êtes donc assurés de voir un jour prochain.) 
  • Mma Ramotswe détective de Alexander McCall Smith, dont j'ai lu le premier chapitre/nouvelle et que je reprendrais après avoir fini un ou deux autres trucs au moins
  • Nous étions les hommes de Gilles Legardinier, thriller léger qui m'meballe de moins en moins au fur et à mesure que l'histoire avance. (vous savez ce que veut dire fur ? Moi oui maintenant :) )
  • Le dilemme du prisonnier de Richard Powers, j'en suis pas loin mais j'adore déjà ! Bon, faut dire que je suis déjà plus ou moins rallié à la cause de l'auteur, dont j'aime beaucoup le style. 
Allez, j'essaie d'en finir au moins deux avant d'en commencer un nouveau. (Même si j'ai un lot Masse Critique qui arrive bientôt...)


dimanche 25 octobre 2015

Catan - le jeu de dés


Ma critique partiellement descriptive :

C'est un jeu pas très profond type yams : on essaie de faire des combinaisons en trois lancer pour cocher des cases sur son plateau et gagner les points attenants. Les combinaisons sont celles de Cataln et nous permette de construire route, village, villes et chevalier. Autant dire que le lien avec la version plateau des Colons de Catane est assez faible, et bien porté sur la mécanique du jeu.

Le choix de ses combinaisons et de ses routes influence nos choix ultérieur, on se spécialise un peu en bonifiant certains types de combinaisons.

Le tout est agréable et sans prétention. Je me suis retrouvée à apprécier bien plus que je l'aurais cru ce jeu dont je n'espérais vraiment pas grand chose, et j'en suis déjà à une vingtaine de parties solo pour une poignées en multi-joueurs. Parce que oui, le jeu est essentiellement solo : il n'y a aucune intéraction avec les autres, chacun fait sa petite fiche dans son coin et on regarde qui a le plus de points après une vingtaine de tours.

Une partie dure 5 à 10 minutes par joueur, ou peut-être même moins, et les règles sont très simples.

Ma note : 8/10, réussi dans son genre.

L'avis de M. Hum : C'est plat et pas pour moi. (Vous comprenez mieux pourquoi je joue en solo ?)

Ekö de Henri Kermarrec


Ma présentation :

Ekö est un jeu très original. Le setting situe l'action dans un univers fantastique avec une histoire de malédiction, mais le jeu est assez abstrait.

Le jeu comprend une part importante de stratégie abstraite du genre je me déplace et je mange. Pour gagner, il faut marquer des points, en sacrifiant des pions pour construire sur des cases spéciales et en capturant les empereurs (une pièce meilleure que les autres) des adversaires. Mais aucun de ces points n'est assuré pour très longtemps, si les choses tournent un peu mal. Et à la fin de chacun de nos tour, on peut remettre en jeu certains de nos pions éliminés, tant qu'on a un emplacement adéquat. Les construction nous permettent certains blocages, et le tout est assez calculatoire.

Des stratégies multi-joueurs avec des alliances passagères pour empecher un joueur de gagner peuvent également voir le jour. Il y a un petit côté moyen/long terme sur la gestion de son stock de pion (faut-il renforcer ses piles au prix de ne plus pouvoir faire de marche forcée ?), de son nombre de piles et de ses bâtiments.. Les règles ne sont pas très compliquées et le jeu se joue plutôt vite (en moins d'une heure).

Des variantes/modules permettent de rajouter quelques règles et différents terrains. (Je ne les ai pas encore essayer)

À partir de 10 ans et plus
Durée 45 minutes
Nombre de joueurs 2 à 4

Le jeu sur le site de l'éditeur, Sit Down



Ma critique :

Après cinq parties de ce jeu, je ne sais pas trop quoi en penser. C'est sans aucun doute très original, inspiré des jeux de stratégie abstraite mais avec des éléments se rapprochant du jeu de plateau pour un format moyen.

Personnellement, j'ai du mal à calculer l'essentiel pour pouvoir bien jouer sur le côté déplacement abstrait (je suis très mauvaise à tous les jeux de ce genre) et j'ai du coup du mal à voir un peu plus loin. J'ai tout de même trouver mes parties agréable -sauf éventuellement sur la fin, quand je me suis retrouvée (pour 4 des 5 parties) un peu bloquée avec vraiment pas grand chose à faire, mais heureusement les parties ne se sont pas étrenisées à partir de ce point. Notre deuxième partie ne ressemblait pas du tout à la première, il faut effectivement au moins une partie pour comprendre les phénomènes de blocage (en tout cas pour nous).

Bref, un jeu vraiment destabilisant, qui ne ressemble pas à grand chose que je connaisse et dont je ne sais pas encore si je l'apprécie ou pas (mais j'apprécie moyennement à quel point il me fait sentir stupide quand je joue avec des gens nettement moins nuls que moi).

L'avis de M. Hum : C'est plutôt petit, bien dans son format, assez malin. Le thème désolation rien ne dure tout sera bientôt à refaire ressort bien dans les mécaniques.



lundi 12 octobre 2015

Spiele 2015, Essen




C'est quoi ?

Le Spiele est un énorme salon de jeux de société, lors duquel sortent énormément de nouveaux jeux. Ca se passe à Essen, en Allemagne, et on y trouve des gens d'un peu partout (enfin, beaucoup de français, de belges et d'allemands quand même, maison a aussi joué avec des espagnols, des canadiens, des grecs, des polonais, des tchèques, des autrichiens, des suédois,...). 

C'est un salon où sont présents de très nombreux éditeurs, petits et grands, beaucoup de vendeurs et quelques autres trucs (média, grosse asso allemande, fabricant). On peut jouer sur la plupart des stands d'éditeurs et ce n'est pas trop difficile de trouver des places pour les jeux qui nous intérresse en général. Il y a plein de jeux à découvrir : plus de 1000 sorties annoncées cette année,  je crois que ce chiffre comprend les extensions, les éditions dans différentes langues, des jeux déjà sortis depuis deux mois... Mais ça fait quand même beaucoup et il y a sans aucun doute un tas de vrais nouveaux jeux qui sortent à ce moment-là. 

On achète aussi, des nouveautés toutes fraîches et des jeux plus anciens (je veux dire par là qui ont plus de six mois...) dans les différentes boutiques, affiliées à des éditeurs, classiques, en ligne, déstockeur, d'occasion... Quelques bonnes affaires peuvent être réalisées mais je ne pense pas qu'aujourd'hui ce soit le principal attrait du salon (souvent comparable à des prix que l'on peut trouver lors de diverses actions spéciales, et vu le prix du trajet et du logement je vois mal comment ça pourrait valoir le coup). Il y a aussi des boutiques de gadget geeks divers et variés mais ça, ça m'intéresse nettement moins. 

Cette année il y avait aussi un tournoi géant de Catan et probablement d'autres évènements que j'ai raté. Il y avait aussi des séances de dédicaces ou de discussions avec des auteurs, pareil, pas fait.



Mon tout premier Essen !

Si je joue à des jeux de société depuis toujours, et que ça fait dix ans que je participe à des assos, que je suis les nouveautés et que je fait des gros week-ends et différents festivals pour jouer à et découvrir des jeux, c'est la toute première fois que je vais à Essen. Longuement attendu, c'est la première fois que j'ai a peu près la possibilité matérielle d'y aller (c'est cher et ça prend du temps et de l'energie).

J'ai été assez peu surprise par le salon, avec tout ce que j'en avais entendu je m'en faisais finalement une idée assez juste. C'était même plus facile de trouver des tables et moins frustrant de se limiter (un peu) sur les dépenses que je ne l'aurais cru. Tout comme pour le fait de louper LE jeu du salon (Mombasa, que l'on a pas pu essayer), mais aussi parce que je sais que j'aurais d'autre occasions. Et plus difficile de rencontrer les stars et éditeurs (du coup j'ai zappé complètement la partie-là). 

Les jeux que l'on a ramené du salon

Je suis contente d'avoir vu tout plein de trucs chouette, d'avoir pu jouer les soirs (on logeait avec un grand groupe de 25 potes joueurs), et d'acheter à peu près ce que je voulais pour le budget prévu. J'aurais aimé voir un peu plus de trucs underground mais les tout petits éditeurs ont pas ou peu de tables de démos et pour pouvoir explorer un peu mieux il aurait fallut que je me sois un peu plus renseignée auparavant. 


Premières impressions 

J'ai donc pu testé une vingtaine de jeux, dont voici mes premiers avis, par ordre à peu près chronologique de test. 

Attention, ces commentaires viennent de parties avec des erreurs de règles potentielles, et parfois de demie-partie ou de configurations non standard. Bref, c'est encore moins fiable que d'habitude. 

 Hengist 

Il s'agit d'un petit jeu pour deux de Uwe Rosenberg, dans une collection que j'apprécie. Mais celui-ci est un peu tombé à plat : on tire des cartes de couleurs, on les utilise pour se déplacer le long de chemins et ça donne des points. Le seul point novateur est qu'on n'est pas sûr d'où les chemins arrivent et de combien ça nous donne de points. Mais en fait même en le sachant on fait ce que l'on peut. Des joker permettent d'explorer, de remplacer des couleurs, de récupérer des pions et de controler le rythme de la partie, mais si on les tire pas peu de choix se présentent à nous.

The pursuit of happiness

Un petit jeu de gestion où l'on utilise le temps à notre disposition pour réussir au mieux notre vie. La mécanique - une pose d'ouvrier sans blocage - est classique et sans grande subtilité mais le thème est fun et très présent. On joue sans se prendre la tête en passant un bon moment, pour ma part j'aime bien. Prendre un job ou élever une famille nous prendra plein de temps nous laissant moin de temps pour les projets annexe, manger de salade permet de vivre plus longtemps mais c'est vraiment pas fun etc...


 Nippon 

Mon coup de coeur du salon ! Un gros jeu de gestion/majorité où l'on va se développer pour produire plus efficacement. La mécanique est très original et globalement c'est super. Le thème est à peu près inexistant. Je veux y rejouer ! (Ce soir, peut-être)







 Pousse-le-monstre

Un petit jeu d'habileté testé en fin de journée. Sur une petite plateforme n doit tacher de caser chaque fois un nouveau monstre, en les poussant avec une petite spatule en carton. Les autres marquent des points lorque l'on fait tomber des monstres Ca marche et c'est exactement ce que l'on s'imagine. Pas trop mon style de jeu par contre.
Parfum 

Un petit jeu où l'on compose des parfums avec un choix d'ordre du tour qui change pas mal de chose. On a un certains nombres d'actions pour récupérer des dés, lesquels nous permettent (ou pas) d'avoir des essences, pour composer des parfums que l'on va vendre aux clients disponibles. C'est sympathique, très léger avec quelques choix à faire. 




Luchador 

On lance des dés et on applique le résulat s'ils sont pas tombé du ring. Le premier qui est K.O. a perdu. Avec un thème lutte. Vraiment pas pour moi.






My village / Clochemerle 

Un gros jeu avec une mécanique à base de dés - on lance un gros pool de dés puis chaque joueurs en choisit deux, dans l'ordre du tour, le résultat donnant les actions disponibles. Pas convaincue pour ma part : il y a beaucoup de possibiltés, ce qui rend très difficile d'embeter l'autre et on joue donc un peu dans son coin. Comme il y a énormément de possibilités, les tours sont un peu longs et à quatre ça fait trop de temps morts pour moi. La mort de nos meeples (comme dans descendance (dont c'est plus ou moins la version dés) me parait avoir ici des conséquences mécaniques moins intéressantes. 


Among the stars - Revival

C'est un jeu à deux (dans sa version de base) où l'on va récupérer à tour de rôle des cartes à ajouter à notre base contre de l'argent, qui ramènent des points de victoire (sous certaines conditions) et qui ont parfois un effet en jeu. J'ai trouvé ça assez plat. 




Amphipolis

Un jeu de collection de tuiles de Knizia, simple et plutôt sympa. Chaque tour on tire quatre tuiles que l'on réparti sur quatres cases en fonction de leur catégories. On choisit ensuite deux tuiles d'une même catégorie - chaque ayant sa manière de donner des points. Des personnages utilisable une fois par partie nous permettent de prendre plus de tuiles. C'est pas mal mais sans grande originalité. 




 

Grand hotel Austria

Encore un jeu où l'on choisit son action en prenant un dés d'un pool important (mécanique à la mode cette année), ici le nombre de dés disponibles de cette valeur donnent la force de l'action. Un bon jeu de gestion avec plusieurs éléments à surveiller et des originalités mais qui manque un peu d'intéraction à mon goût (la mécanique sur les dés est très peu meurtrière et le choix de client souvent suffisant).



M.U.L.E.

Apparemment la réédition d'un vieux jeu (années 80). C'est un jeu économique assez léger mais un peu long, où l'on va récupérer des tuiles et des M.U.L.E. pour produire des ressources que l'on pourra vendre ou utiliser pour produire plus. Il y a pas mal d'évènements aléatoires, les prix fluctuent en fonction du marché. C'est pas mal mais je n'aime pas ce type d'aléa ("si vous êtes deuxième joueur, perdez 5 ors").



Portal of Morth 

Un Tower defense en plateau, avec une mécanique qui semble marcher et offrir des choix rigolos. Des héros doivent tuer les monstres avant que ceux-ci viennent jusqu'à vous. Une mécanique pas très profonde mais fun de répartition des monstres. Une fois tués, ceux-ci vous rapportent or et XP pour améliorer votre équipe. Apparemment des cartes un peu "pan dans ta tronche" pour embeter ses adversaires (on a joué sans) et une version coop. Ca m'a fait super envie, pas encore dispo sur le salon (retard de bateau) mais je sens que je vais l'acheter !



Between two cities 

Un jeu de draft où l'on place des tuiles dans deux villes - une partagée avec son voisin de droite et l'autre avec celui de gauche. Du coup le draft a un intéret tactique différent de ce que l'on voit par ailleurs. J'ai aimé.






Steams Works

Un jeu de pose d'ouvriers avec une originalité sympa : la plupart des emplacements disponibles sont sur les machines que l'on construit et upgrade au fur et à mesure de la partie, donnant des actions de plus en plus puissante. Ca marche bien et c'est chouette mais c'était vraiment cher pour ce que c'est. Mais j'y rejouerai avec grand plaisir, pour une partie complète !




Escape - Zombie City

C'est bien, ça change un peu mais les sensations restent globalement celles d'escape (que j'aime beaucoup).









Octo dice

Un jeu de dés avec une mécanique plutôt originales. Pas mal d'actions disponible pour le format mais on se rend rapidement compte que c'est en fait assez simple. Manque par contre un peu de piquant, trop d'actions sont trop souvent à peu près équivalente, pas vraiment de prises de risque, des fois un peu de (mal)chance mais un feeling assez neutre.



Signorie 

Un gros jeu de gestion avec encore une mécanique de choix de dés parmi un pool. Ici elle est très réussi, avec autant de dés de chaque couleur que de joueurs, qui doivent choisir jusqu'à quatre dés de couleurs différentes mais en évitant de dépasser 13. Les actions permettent globalement de développer notre famille en y ajoutant des membres où en les envoyant sur le plateau. Il y a de l'intéraction à plusieurs niveau et une part de développement. J'aime décidément beaucoup ce que font What's your game (on avait eu Zanguo l'an dernier, et Nippon est d'eux aussi).


The Prodiguals Club

C'est un stand alone de Last Will, mais qui fonctionne vraiment comme un jeu à part. On doit maintenant tomber à zéro dans différente catégories (dans notre partie en sous et en social, il y a aussi politique) pour être le moins gentleman de tous. La partie pose d'ouvrier est plus présente que dans last Will avec beaucoup de blocage, et la partie combo de cartes moins prédomniante. Sur le plateau social il y a comme un petit casse tête de placement pour perdre des amis le plus rapidement possible. Très sympa, ça semble bien renouveler sur la mécanique et le thèmede base de Last Will, auquel je finis par avoir beaucoup joué et dont l'extension ne m'avait pas trop convaincue.


Liguria 

Un jeu léger et sympa avec un ordre du tour important. On choisit un nombre de tuiles dépendant de la place choisie dans l'ordre du tour, mais attention celle-ci doivent être adjacente sur la ligne du marché, sinon il vous en coûtera quelques pièces. On choisit ensuite chacun une cartes nous permettant de nous balader entre les îles et les ports pour récupérer des ressources, à ramener à notre port d'attache. Les différents types de tuiles peuvent être utilisées dans différentes circonstances pour rapporter différents type de points. Et il y a un système de pénalité intérressant sur les bonnes cartes. Ca m'a un peu rappeler les sensation de pergamon. Ca me semble très bien dans sa catégorie, mais un point cher pour le prix que j'ai envie de mettre dans un jeu de ce calibre. Enfin, c'est chez Queen Games donc les prix devrait baisser, non ?



Catane Dés

Acheter chez un soldeur, je n'en attendais pas grand chose. C'est une sorte de petit yams, avec une petite part de pari sur l'avenir et de spécialition (mettre une route pour débloquer tel ou tel bâtiment) pas désagréable. Bon, il ne faut pas en attendre trop non plus.




Bullfrogs

Testé avec nos voisins dans le train du retour (on a dit qu'il y avait une bone ambiance partout ?). Un petit jeu de placement majorité avec quelques twists sympathique. Ca me semble franchement pas mal pour son format.








On a aussi joué à une sorte de mémory, à Extra Extra (jeu de pose d'ouvrier thème journal) en version démo tellement simplifiée qu'on a pas pu savoir quelles étaient ses spécificités, à Mystery avec des règles tellement fausse qu'on a aucune idée de ce à quoi le jeu peut ressembler (mais comment Mayfait recrute-t-il ses animateur ?), M. Hum a testé et aimé Ships, testé et pas aimé Porta Nigra, et on a bavé devant des jeux que j'aimerais essayr (Trickerion, Nehemiah). Et on va pas tarder à jouer à Bretagne (acheter quasi à l'aveugle), et à 3 jeux de cartes qui étaient vraiment pas cher chez un soldeur, on verra ce que ça donnera. Sur ce, faut que je vous laisse, je vais jouer !

En bref

Mon coup de coeur : Nippon !
Mes coups de coeur : Signorie, The pursuit of Happiness, Liguria, Between two cities, Portal of Morth
Décéptions : Clochemerle/my village, ne pas avoir pu testé Mombasa

Et l'envie d'y revenir l'an prochain.



Un été au Kansai de Romain Slocombe


Descriptif éditeur :

« En ces splendides jours d'été, comment imaginer qu'au-delà de l'horizon si bleu et calme, les flots sont souillés d'huile et de sang, les avions piquent et explosent, les corps noircis de mazout dérivent jusqu'aux plages paradisiaques pour y finir rongés par les crabes ?... »

Friedrich Kessler a vingt-quatre ans lorsqu'il débarque au Japon en 1941, nommé à l'ambassade du Reich. Sa carrière de diplomate lui a évité d'être enrôlé dans l'armée. Amateur de jazz et des récits des Mille et Une Nuits, Kessler a voulu partir le plus loin possible? Les femmes s'intéressent à ce rêveur ; que ce soit la robuste Helma, épouse délaissée de l'ambassadeur, ou la jolie Hiltraud que ses collègues surnomment l'«infirmière SS». Mais les combats se rapprochent : Berlin, où vit la soeur de Friedrich, est déjà sous les bombes, Tokyo va brûler à son tour lors des grands raids américains du printemps 1945.

Portrait tragique d'une civilisation menée au désastre par le fanatisme de ses dirigeants, voyage initiatique d'un Occidental épris d'art et de philosophie, Un été au Kansai donne la parole aux vaincus de la Seconde Guerre mondiale, et nous interroge sur la possibilité du bonheur et du progrès dans un monde au bord de l'apocalypse.

Fiche babelio



Contexte de lecture : 

Ce livre m'a été offert par les éditions Arthaud à l'occasion d'une masse critique privélégiée Babelio. Merci à eux !



Ma critique :

Il s'agit d'un roman principalement epistolaire, raconté comme s'il rapportait des lettres d'époque. C'est bien fait et du coup on est vraiment dans l'ambiance.

J'ai trouvé le sujet particulièrement intérressant : les lettres sont écrites par un allemand qui travaille à l'ambassade d'Allemagne au Japon pendant la seconde guerre mondiale, et le livre s'intéresse beaucoup à une sorte de "nazisme modéré" : le personnage n'est pas très politisé, "normalement" antisémite et raciste (pour les circonstances), pour la grandeur et la fiereté de l'Allemagne mais qui trouve Hitler parfois excessif,... En bref, un homme de son temps, ni courageux ni plein de convictions. Le tableau est bien dépeint et me semble assez réaliste. On est en pleine zone grise, ni méchant ni gentil, du moins pour l'époque. C'est une période rarement traitée avec ce poit de vue, sur lequel il y a pourtant fort à dire.

Vu d'aujourd'hui bien sûr les idées du personnage ne sont pas défendable : il lui semble parfaitement normal de considérer les allemands et nordique comme une race supérieur, il fait preuve d'un patriotisme associé à de la grandeur aujourd'hui terriblement surannée et condamnable. Tout est dans la nuance et le laisser-faire : lui en particulier ne fait rien pour tuer les juifs ou entretenir la guerre mais son état d'esprit, centré sur lui-même, partagé par tant de personnes, permet à des atrocité d'exister. Quelques scènes autour de ces idées obsolètes sont très bien trouvées, comme le fait qu'il reproche aux japonais leur racisme anti-blanc sans y voir de contradiction avec sa propre attitude.

Les lettres ne parlent pas que de nazisme, loin de là. Il y a des tranches de vie des ambassadeur à Tokyo, des soupçons liés à la guerre, des excursions dans les montagnes, de l'inquiétude, des relations, et de terribles scènes de villes bombardées. Tout est très bien écrits, très poétique est agréable à lire. Le personnage à une vraie sensibilité ésthétique sur la vie et ce qu'il voit, et le style est bon. A noter que l'on passe dans un style plus terre à terre un peu journalistique pour les rares passages racontés par d'autres personnages.

J'ai donc trouvé ce roman fascinant et beau, tout en étant terrible. J'ai appris pas mal de chose sur la façon de vivre au Japon pendant la seconde guerre mondiale, et sur l'état d'esprit qui pouvait animer certaines personnes. Les scènes de destructions sont mémorables. Et, étonnamet pour son sujet et son format, il est très difficile de lacher le livre et on veut connaître la suite, même en sachant dès le début comment celà doit probablement finir. Une très belle lecture.

Critique publiée sur Babelio

Ma note : 5/5


samedi 3 octobre 2015

Semaine 3 - Mes débuts en allemand

Septembre 2015

Et oui, moins d'un mois après la création du blog voilà que je disparait... Entre le stress (recherche de boulot) et toutes mes activités (je me suis mise à apprendre l'allemand, notamment) je n'avais pas trop le temps et l'envie d'écrire des critiques. Et comme je fonctionne beaucoup à l'envie ça risque de se reproduire de temps en temps ! Enfin, si un jour mon blog est mondialement connu, suivant par des milleirs des personnes et me rapporte un salaire je vous promet de faire un effort.




Côté lecture, j'ai lu pas mal, bien que nettement moins que cet été. On va quand même signalé que j'ai enfin fini Anima de Wajdi Mouawad (voir l'article) ! C'est décidément un excellent livre, mais assez glauque, faut être d'humeur !
Je vous parlais aussi de L'aventure des mots français venus d'ailleurs de Henriette Walter et de Secrets des expressions françaises de Colette Guillemard que j'ai également fini, et dont je vais probablement faire un article très bientôt (mais comme ça fait un mois que je me dis ça vous êtes pas obligé de me croire). J'ai également lu un autre livre de Anne Pietri, Les orangers de Versailles, et j'ai été déçue, c'est moins remarquable que Le sourire de Marie-Adélaïde, que j'ai lu beaucoup aimé en août.

J'ai lu deux livres offerts par leur éditeurs à l'occasion de rencontres organisées par Babelio : Les infâmes de Jax Miller (voir l'article) et Le Silence des bombes de Jason Hewitt (voir l'article). Les deux rencontres étaient forts sympathiques, et je suis ravie d'avoir lu ces deux livre ! Et là, je suis en train d'avancer dans Un été au Kansai de Romain Slocombe qui m'a été offert pour une opération Masse critique privilégiée. Merci à Babelio et à tous les éditeurs concernés pour ces lectures ! A croire que mon anniversaire tomberait en septembre ^^.

J'ai lu quelques maga : le tome 2 de A silent voice de Yoshitoki Oima (voir l'article), le tome 1 de Doubt de Yoshiki Tonogai et le tome 8 de Heartbroken Chocolatier de Setona Mizushiro, qui est probablement mon shojo preféré (je croyais que c'était le dernier, mais en fait non). J'ai également lu une ou deux BD, et découvert les comics avec The astonishing X-men de Joss Whedon (j'ai pas aimé, et j'ai même pas fini le tome qua j'avais emprunté).

J'ai beaucoup trop de livres en cours et j'espère en finir un certain nombre d'ici la prochaine fois,





Côté jeux de société, j'ai moins joué qu'apparavent.

Côté découverte, j'ai joué à Le Petit Prince - Voyage vers les étoiles, Shashawa, T.I.M.E Stories et Traders of Osaka. J'ai aussi eu l'occasion de ressortir P.I. et Mamma mia que je n'avais pas joué depuis longtemps, Et quelques autres mais là comme ça je sais plus. Et oui, en septembre j'ai moyennement eu l'esprit au jeu. Mais Octobre et son salon d'Essen se vengera !



Le billet de la semaine : L'allemand



Comme j'étais jalouse de toutes les langues que M. Hum parle alors que moi je me débats avec deux, j'ai décidé de me mettre à l'allemand. Parce que j'avais presque vaguement commencé sur duolingo il y a un an et parce que je veux pouvoir lire des règles de jeux V.O. toute seule (même sans jouer beaucoup, mon coeur n'oublie pas ses passions premières). J'ai fait ça en super intensif (en tout cas par rapport à ma capacité de résistence) pendant un gros mois maintenant et je suis assez contente de pouvoir commencer à comprendre des trucs (et baragouiner quelques phrases). Je suis plutôt contente des méthodes que j'ai utilisées, et qui sont assez complémentaire :


- Duolingo donc, un site pour passer des mots et des phrases en quasi-automatisme. J'avais essayé l'an dernier et j'avais trouvé que je ne retenais rien par cette méthode mais e fait en complément c'est
super ! Et ya des petits bonus inutiles pour se motiver à en faire un peu tout les jours. Par contre, du coup, j'y apprends l'allemand depuis l'anglais (le cours en français n'existe pas encore, ou n'est pas fini, ou que sais-je mais en tout cas je peux pas cliquer dessus).


- Une méthode d'allemand : Allemand débutant, Méthode 90 de Werner Kremp et Camille Sorg, chez Le Livre de Poche, qui est vraiment super, très bien fait avec des leçons qui introduisent les notions
dans un ordre logique, pas mal de grammaire bien expliquée et des exercices progressifs corrigés en grand nombre. C'est théoriquement une leçon par jour, ce que j'ai plus ou moins respecté en moyenne. Mais le piège c'est qu'une leçon c'est en fait assez long, je met souvent pas loin d'une heure le temps de lire le dialogue plusieurs fois à voix haute ou pas, d'essayer de comprendre par moi-même, de déchiffrer avec la traduction, de lire et relire le vocabulaire, de bien lire les leçons de grammaires sans aller trop vite sur les exemples et de faire tous les exercices. Pour un cours de 4 à 8 pages ça peut paraître un peu désespérant, mais ça marche bien ! Et c'est vraiment pas cher du tout (6€60 version sans CD, mais j'ai un M. Hum à la maison pour me lire les textes à voix haute).
La fiche Babelio

- Des cours en video Youtube : L'Allemand avec Sonja qui ne payent pas forcéùment tellement de mine au départ mais qui ont un bon rythme (ya pas 10 minyutes de blabla entre chaque mot de vocabulaire...) et qui ont un principe progressif très bien fait qui ne se voit pas forcément au début : Sonja nous fait visiter différents lieux de Vienne dans ces vidéos, lieux qu'elle nous présent au début
en français, puis de plus en plus en allemand (en utilisant des sous-titres en français, allemands, les deux ou aucun, en traduisant certaines phrases etc...). C'est bien fait et assez jouissif de réaliser ses progrès. J'en suis à la leçon 22 et j'ai u peu moins accrochée aux dernières leçon, avec plus de mises en scène cucul (c'est assez kitsch assez souvent dès le début). Du coup je me suis arrêtée dernièrement, surtout que j'avais un peu d'avance par rapport aux autres méthodes.

- Des soirées franco-germanique qui se déroulent dans un bar à côté de chez moi une fois par semaine, organisées par le Polyglot club. J'y ai été trois fois et chaque fois tout le monde a été très gentil avec moi, bien que moi niveau soit encore très limite pour pouvoir participer aux conversations. Du coup j'essaye d'écouter principalement (c'est dur pour moi qui suit terriblement bavarde de ne pas pouvoir dire ce que je veux). On verra ce que ça donne lundi prochain !


- M. Hum est là pour répondre à toutes mes questions ou presque, et c'est cool.

Et c'est à peu près tout pour le moment (je viens de récupérer un livre en allemand à la bibliothèque - avec une version audio, on verra ce que ça donne) mais c'est déjà pas mal ! En moyenne sur le mois de septembre j'y dû y passer une à deux heures par jour. En y mettant l'energie que je mettais à écrire des critiques en août. On va donc dire que dans un mois je pourrais presque me débrouiller en allemand basique. L'occasion de se (re) mettre à l'espagnol ?...


Boulot

Mon CDD c'était achevé le 31 août, j'ai dû chercher du boulot. J'ai pour le moment un temps partiel et quelques cours particuliers. J'aimerais beaucoup faire (nettement) plus de cours particuliers (en mathématiques ou informatique principalement) si quelqu'un d'intéressé passe par ici qu'il n'hésite pas à me faire signe ! Et si jamais vous pensez connaître le boulot de mes rêves, n'hésitez pas non plus à me dire de quoi il s'agit, parce que moi je le sais pas encore.


La semaine précédente : Semaine 2 - Déconcertée