lundi 4 avril 2022

Essen 2019 : City of the big Shoulders (Chicago 1875) et Embers of memory



J'ai pu aller à Essen cette année !
C'était bien. 
J'ai joué à des jeux, j'en ai ramené, j'y ai joué. 

Voici un premier aperçu de mes premières opinions (non confirmés) sur ces jeux.
Je crois que certains ont déjà quelques mois, vous me pardonnerez !

(oups c'était jamais publié mais tant qu'à faire j'envoie le brouillon comme ça plus de 3 ans plus tard)



City of the big shoulders, ou Chicago 1875 : un jeu économique que j'ai beaucoup aimé. Des parts à prendre dans des compagnies, une notion de concurrence qui marche bien, de la compétition sur un peu tout et une jolie liaison avec un élément de pose d'ouvrier où pour que ça vaille le coup d'ouvrir une nouvelle entreprise il faut se dire que l'on aura assez d'actions disponible pour la développer. Dans le style 18xx, auxquels je n'ai jamais joué (ou p'tet une fois y'a longtemps). Perso j'aime bien l'aspect usine à faire tourner et concurrence sur les types de denrées, probablement plus que les trains. On a joué 4 bonnes heures à 3 et on a pas vu le temps passé (en même temps on aime tous les style).
On a quand même trouvé qu'il y avait un défaut sur le marché au cube : avec un peu de trésorerie, il est possible et souvent assassin de laisser un cube par case, pour que le marché ne se renouvelle pas pour le suivant et que même avec tout l'argent du monde il ne puisse pas acheter de quoi produire. On est assez d'accord pour adapter en disant que si la case à 10$ n'est pas vide alors on la vide, de manière à toujours pouvoir rendre les ressources plus cher pour l'autre mais pas jouer l'attrition totale.
Une partie à 3, chez nous.
Quelques parties plus tard : super principe, mais des situations qui buguent un peu quand même, pas facilement corrigées. 


Embers of memory : un coopératif abstrait tactique à deux. Un joueur place des cartes se chevauchant (en superposant leur quart plein ou vide) sur la table pour permettre à l'autre joueur de récupérer une carte à chaque tour afin de former des séries de valeurs 7. Le principe est tout bête et ne fais pas rêver, mais ça marche super bien, il y a de la communication un peu subtile à mettre en place (il ne faut pas échanger d'information ou de tactique pendant la partie). Une partie se joue en 3 rounds, où des imprudence peuvent nous faire perdre des cartes pour le prochain round et rendre les choses nettement plus difficile. C'est souvent tendu et mine de rien bien prenant !
Le jeu se compose en fait d'une campagne, introduisant et modifiant les éléments de règles petit à petit. Ça reprend un livre que je n'ai pas lu, avec des extraits qui ne m'ont pas donné envie. On a globalement assez peu lu le déroulement de l'histoire, mais ceux qui aime ce genre de choses apprécieront probablement (c'est assez répétitif, et le lien histoire-mécanique est loin d'être direct).
Une très jolie découverte, on a enchaîner les parties toute la semaine et finit la campagne, en une dizaine de partie d'une grosse demie-heure (les premières sont plus rapides, l'introduction en mode tutoriel pas palpitante mais ne vous y fier pas !). Largement rejouable après l'avoir fini (il suffit de choisir son chapitre pour choisir sa difficulté, et ça nous donne quelles règles appliquer).
Une dizaine de parties, pour une campagne, à deux, chez nous