La liste de toutes mes critiques
Quelques billets différents :
Rencontre avec Emily St. John Mandel pour Station Eleven ( 18 septembre 2016)
Pandemic de Matt Leacock et autres coopéatifs dérivés (28 août 2016)
Rencontre avec Marie Neuser pour Prendre Gloria (19 janvier 2016)
Week-end jeux (11 novembre 2015)
Spiele 2015, Essen (12 octobre 2015)
Mes débuts en allemand (3 octobre 2015)
mercredi 8 mars 2017
Il reste la poussière de Sandrine Collette
Description éditeur :
Patagonie. Dans la steppe balayée de vents glacés, un tout petit garçon est poursuivi par trois cavaliers. Rattrapé, lancé de l’un à l’autre dans une course folle, il est jeté dans un buisson d’épineux.
Cet enfant, c’est Rafael, et les bourreaux sont ses frères aînés. Leur mère ne dit rien, murée dans un silence hostile depuis cette terrible nuit où leur ivrogne de père l'a frappée une fois de trop. Elle mène ses fils et son élevage d’une main inflexible, écrasant ses garçons de son indifférence. Alors, incroyablement seul, Rafael se réfugie auprès de son cheval et de son chien.
Dans ce monde qui meurt, où les petits élevages sont remplacés par d’immenses domaines, l’espoir semble hors de portée. Et pourtant, un jour, quelque chose va changer. Rafael parviendra-t-il à desserrer l’étau de terreur et de violence qui l’enchaîne à cette famille ?
La fiche du livre sur Babelio, et sur les sites des éditeurs : Denoël, le livre de poche et les éditions de l'épée pour sa version numérique.
Ma critique :
Un livre que j'ai adoré ! L'écriture est belle et dure. On est de suite plongé dans l'ambiance rude de cette famille. Sans bonté et sans pleurnicherie.
On suit une famille très repliée sur elle-même. La haine et la rivalité sont mises à nu régulièrement, à peine retenues le reste du temps. Pourtant le sentiment appartenance à la famille de chacun de ses membres est très fort.
Le style est superbe, j'avais d'ailleurs adoré également Des nœuds d'acier du même auteur. Elle arrive à nous plonger complètement dans un monde de brutes, vivant au plein air en Patagonie à la fin du dix-neuvième siècle. L'univers est très noir, les personnages simples sont entièrement dévoués à leur environnement immédiat, chacun avec sa propre personnalité discrète qui émerge au fur et à mesure des chapitres.
Il ne s'agit pas contre absolument pas d'un polar : il n'y a pas d'intrigue, et presque pas d'histoire même, en dehors de l'exposition des quelques personnages. On reste passif devant un tableau dont des éléments évoluent mais qui garde le même souffle. Juste après ma lecture, j'étais un peu frustrée par cet aspect. Avec le recul, je le trouve magnifique.
Ma note : 5/5
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