lundi 17 août 2015

La pluie, avant qu'elle tombe de Jonathan Coe



Descriptif éditeur : Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. 

S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. 

Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences ? 

Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences et des échos qui font osciller nos vies entre hasard et destin. 

Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave, le plus poignant, le plus abouti.

Fiche babelio


Ma critique :
Le coeur de ce livre est la retransmission de messages audio légué d'une vieille tante à une jeune femme introuvables. le style de narration est un peu particulier du coup mais j'ai bien aimé le côté bande audio, c'est assez bien fait et ça change un peu (bon, pas trop quand même). J'ai par contre moins apprécié le côté "autour" : la réaction de ceux qui écoutent, qui en rajoute surtout des tonnes sur à quel point c'est lourd en émotion. 

A chaque chapitre (plus ou moins), une photo et tout ce qu'elle évoque sont décrit. J'ai bien aimé comment sont racontés la manière de sautiller autour du sujet le "ça me rappelle", les digression et le sens que l'on voit dans certaines choses. 

Point de vue du contenu, on a droit à une saga familial avec son lots de drame. Quelques points originaux mais pour moi ça manque un peu de relief : c'est bien, c'est beau, c'est intéressant mais pas vraiment d'étincelles ou de moment inoubliables pour moi.

Critique publiée sur babelio

Ma note : 4/5

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