vendredi 13 novembre 2015

Arena 13 de Joseph Delaney


Descriptif éditeur :
Entrez dans l'Arène 13 
Ceux qui s'affrontent ici 
Savent que la mort n'est jamais loin. 

Les temps sont funestes pour l’humanité, qui a presque disparu de la Terre, vaincue par des machines douées de conscience. Les derniers humains vivent confinés dans le pays de Midgard, entouré par une infranchissable barrière de brouillard. 
Au-delà, personne ne sait ce qu’est devenu le monde. 
Dans les arènes de Gindeen, la seule ville du pays, des combats se succèdent toute la journée. 
Dans l’Arène 13, on mise sur celui qui, le premier, fera couler le sang, on parie sur celui qui trouvera la mort... 
Un jour, un jeune garçon, Leif, arrive à Gindeen... 
Son ambition : combattre dans l’Arène 13 et défier Hob qui terrorise les habitants et vole leurs âmes. Il veut prendre sa revanche sur l’infâme créature qui a détruit sa famille, devrait-il y laisser la vie.

La fiche du livre sur Babelio


Ma critique :

Il s'agit clairement d'un roman jeunesse/young adult sur une trame assez classique. On est pas vraiment surpris par les secrets des personnages ou la tournure des évènements. Mais le tout est bien fait : le rythme ne se relache pas, le style est facile et agréable, l'histoire semble se tenir, l'univers est relativement original et au final ça se lit avec plaisir. On se laisse happé par cet histoire d'apprenti combattant très doué qui veut faire partie des meilleurs. 

Etonnement, le livre est loin de ne tourner qu'autour des combats. Toute la société autour de l'arène  (la ville, les paris, les histoires de coeur, l'univers, la programmation, les conséquence des combats etc) font partie intégrante de l'histoire, et c'est ce qui la rend si agréable à lire : on ne se concentre pas sur un seul aspects et on évite les lourdeurs communes au genre. Toutes les informations nous sont apportées au fur et à mesure, bien que parfois de manière assez artificielle, et l'histoire ne s'arrête pas le temps de nous donner un cours sur l'univers. 

Enfin, presque. Le livre commence par les listes des règles de l'arène, dont le style n'est vraiment pas très réaliste et qui personnellement ne m'a pas du tout mise dans l'ambiance. En effet, s'y mélange allègrement règles formelle et explications des termes et de l'univers qui s'adresse clairement au lecteur et pas à un personnage familier de l'univers. J'ai tout de même fait l'effort de continuer sans me baser sur cette mauvaise impression et bien m'en a pris. 

On ressors quand même de l'ambiance à une ou deux reprise devant la naïveté du personnage qui est sait à la fois beaucoup sur certains aspects du combats et absolument rien sur d'autres qui nous seront expliqués, de manière qui ne m'ont pas toujours semblé très cohérente. De même sur l'initiation à la programmation - idée très sympathique qui change un peu, en passant - avec les instructions qui implique des symboles alors que la commande est supposée être entièremlent vocale... bref, on tique à deux ou trois reprise, la plausibilité peut clairement être mise en doute et il ne faut pas chercher trop loin de ce côté là. 

Mais si on accepte ces petites incohérence et que l'on lit le roman comme un divertissement pas prise de tête, on est bien servi ! J'y ai personnellement apprécié le style sans lourdeur et la diversité de l'histoire.

Le héros est un peu creux, sans grande personnalité (en tout cas il semble assez balloté par les évènements et facilement influenceable). Les personnages secondaires ont plus de charisme. On évite les grandes introspections pleine de doute qui n'apporte pas grand chose, défaut un peu trop courant dans ce genre de littérature. 

Ce premier tome a une fin qui permet de ne pas être trop frustrée, bien qu'elle ouvre clairement sur une suite.

En bref, sans se démarquer beaucoup des autres livres dystopique à base de combats, il en évite pour le moment les plus grands défauts. 

Ma note : 4/5



Merci à Bayard et à Babelio pour m'avoir offert ce livre, à l'occasion d'une rencontre avec l'auteur. Je tacherai d'en faire un petit compte-rendu. Et du coup, je me suis enfin mise à lire l'épouvanteur, la première saga de l'auteur qu'on m'a déjà recommandée à plusieurs reprise, et ça à l'air chouette.


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