La liste de toutes mes critiques
Quelques billets différents :
Rencontre avec Emily St. John Mandel pour Station Eleven ( 18 septembre 2016)
Pandemic de Matt Leacock et autres coopéatifs dérivés (28 août 2016)
Rencontre avec Marie Neuser pour Prendre Gloria (19 janvier 2016)
Week-end jeux (11 novembre 2015)
Spiele 2015, Essen (12 octobre 2015)
Mes débuts en allemand (3 octobre 2015)
vendredi 27 mai 2016
Chronique d'une terre dévastée de Nick Brandt
Descriptif éditeur :
Dernier ouvrage d'une trilogie débutée en 2005, Chronique d'une terre dévastée achève le parcours de Nick Brandt sur les terres d'Afrique de l'Est. Photographiant au plus près les plus majestueux mammifères, le photographe restitue la beauté de la faune africaine.
Sur le site de l'éditeur
Sur Babelio
Ma critique :
C'est un livre de photos ayant pour but d'impliquer les gens - moralement et financièrement - à la préservation des espèce africaines menacées et des écosystème.
Le livre commence par une plutôt longue introduction du photographe qui raconte son parcours et le but de "Big Life Fundation", un organisme lutant contre le braconnage pour la préservation des écosystème. Il explique également quelques trucs technique sur ses photos (appareil et méthode utilisés). J'ai trouvé par exemple intéressant et touchant - c'est bien le but - de l'entendre parler d'éléphants dont il avait croisé la route à plusieurs reprise sur divers année qui ont finalement été tués par des braconniers. Ce n'est pas désagréable à lire et ça sensibilise sans aucun doute, mais le ton ressemble beaucoup à celui d'un pamphlet appelant au don (c'est d'ailleurs plus ou moins ce que c'est). Bref, pas vraiment poétique mais sans aucun doute informateur et partisan.
Certaines photos se répondent façon hommage à quelque chose en train de disparaître, et c'est beau. D'autres ont le même grain nostalgique sans pour autant présenté quoi que ce soit de dramatique et sont très belles également. Le grand format est très agréable.
Les légendes sont relayée en fin d'ouvrage et on le parcours donc de manière purement émotionnel. Ça fonctionne sans aucun doute. Si par contre vous préférez les ouvrages plus documentaires permettant des réflexions avec du recul, ce n'est pas ça du tout.
Une belle hymne triste donc, qui nous fait entrevoir l'étendue du massacre.
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