samedi 3 octobre 2015

Rencontres de Catherine Leblanc

Descriptif éditeur : 
Nous les avons rencontrés au coin d'une rue, dans les rayons d'un magasin ou sur le quai d'une gare. Peut-être même avons-nous fait un bout de chemin avec certains. Nous nous sommes dits qu'il faudrait prendre le temps de comprendre les gestes, les sourires, les cris ou les silences. Et puis la vie, prétexte facile, nous a conduits vers d'autres rencontres. Catherine Leblanc prend le temps d'aller au-delà des apparences. En phrases denses et justes, elle livre un carnet de voyage au pays des autres dont Agnès Caillou esquisse le paysage et les objets. À elles deux, elles explorent l'humanité du quotidien.


Ma critique  :

Il s'agit d'un petit livre avec une... nouvelle ? poésie ? illustrée par double page.
Au hasard d'une rencontre, l'essence imaginée de la personne dans son action courante nous est dépeinte. C'est globalement agréable mais trop peu de ces pièces font preuves d'originalité, les thèmes sont un peu vu et revus. L'écriture est agréable mais peu changeante d'une situation à l'autre.


J'ai passé un bon moment, rien n'est franchement mauvais, quelques uns de ces petits paragraphes m'ont bien plu mais il manque une étincelle quelque part. Les illustrations autour du titre sont très adaptées et résonnent bien avec le texte.

Remarque : j'ai peu l'habitude de ce genre d'ouvrage, ceci constitue donc un tatonnement et mes goûts en la matière ne seraient être très sûrs.

Critique publiée sur Babelio


Extraits : 

Celle qui a un mari
Elle l'a. Elle ne veut plus qu'il lui échappe. Elle désire être l'unique, la seule et n'en est jamais certaine. Elle invente des barrières, des licols, des liens. À l'affut de ses pensées, elle le commande, elle le suplie. Ce qu'il lui offrait devient un dû. Elle reclame même les intérêts.

Elle habite le texte, elle le porte, elle l'envoie, elle entend juste un souffle, l'âme qui la quitte, elle n'a rien, plus rien.

A noter : Sur le site de l'éditeur vous pouvez visualiser une page du livre, ce qui est particulièrement appréciable pour un livre illustré (et pour ce rendre compte ddu format des textes). 

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